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Enterrement sous Covid, quelles sont les règles ?

La crise sanitaire a fortement impacté les cérémonies d’obsèques. Bien moins contraignantes qu’au début de la pandémie, plusieurs mesures réglementaires continuent de s’appliquer dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Même si elles obligent notamment à restreindre le nombre de personnes présentes aux enterrements, elles permettent de saluer nos défunts bien plus sereinement qu’au printemps 2020.

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Décès Covid : des conditions à respecter

Perdre un proche en cette période de crise sanitaire est particulièrement difficile. Les gestes barrières et la nécessaire protection de nos aînés et des personnes à risques entravent la communion humaine nécessaire aux obsèques. Face aux nombreuses voix, notamment celles des endeuillés, qui se sont élevées pour dénoncer l’inhumanité des mesures mises en place au début de la pandémie, la situation a heureusement évolué.

La possibilité de voir son défunt

Les familles ne sont plus privées de se recueillir auprès de leurs proches décédés de la Covid-19 grâce à un décret voté le 21 janvier 2021. Ce dernier n’impose plus la fermeture immédiate du cercueil, comme ce fut le cas en début de crise sanitaire. Les proches peuvent ainsi se recueillir auprès de leurs défunts, ils doivent pour cela respecter les gestes barrières : porter un masque, rester à 1m50 du défunt, ne pas le toucher, être peu nombreux à se recueillir au même temps (de 1 à 5 selon la capacité du salon funéraire).

Face à un décès de la Covid-19, le défunt devra être placé dans une housse de protection étanche (housse mortuaire) et ne pourra être vu par ses proches qu’au moment de son installation dans son cercueil (mise en bière). La housse étanche sera laissée fermée sur l’ensemble du corps à l’exception de la tête, ce qui permettra aux proches de se recueillir face au visage de leurs défunts. Le décret du 21 janvier continue d’imposer qu’un défunt du coronavirus quitte le lieu de son décès en cercueil fermé.

Un décès dû au coronavirus ne vous contraint pas au choix d’un cercueil particulier. Le cercueil hermétique, obligatoire dans le cas de certaines maladies infectieuses, ne l’est pas pour la Covid-19. 

La toilette mortuaire désormais possible pour un décès du coronavirus

Depuis janvier 2021, les personnes décédées du coronavirus peuvent bénéficier d’une toilette mortuaire. Les équipes de pompes funèbres ou d’hôpitaux qui la réaliseront seront équipées d’équipement de protection sanitaire renforcé. En revanche, les toilettes rituelles, traditionnellement effectuées pour les personnes de confession juive, musulmane ou orthodoxe, restent interdites.

Levee du corps

21 jours pour organiser des obsèques en temps de Coronavirus

En temps normal, le délai pour organiser des obsèques est de 6 jours ouvrés (hors dimanche et jour férié). Depuis mars 2020 et le début de la pandémie, il est passé à 21 jours calendaires. Ainsi, si une personne est décédée le 8 janvier, ses proches ont jusqu’au 29 janvier pour organiser son départ.

Combien de personnes pour un enterrement ?

Depuis octobre 2020, la loi impose de ne pas dépasser le nombre de trente personnes lors des cérémonies d’obsèques : dans les salles de cérémonies des crématoriums, comme au cimetière. Pour les lieux de culte, comme les églises par exemple, la jauge maximale varie selon la capacité du lieu, seule l’obligation de laisser une place libre entre chaque personne s’applique.

Face à cette limitation, certaines familles se sont organisées pour répartir leurs proches selon les différentes étapes des funérailles : mise en bière, cérémonie d’hommage et inhumation au cimetière, permettant ainsi à un maximum de personnes d’être présentes.

La possibilité de filmer les funérailles

Pour accompagner au mieux les familles, de nombreux professionnels du funéraire se sont organisés pour filmer la cérémonie en direct. N’hésitez pas à interroger votre agence de pompes funèbres sur cette possibilité. Pendant cette période particulière, de nombreuses familles ont pris le parti de retransmettre en direct leurs cérémonies d’obsèques, sur un groupe fermé Facebook par exemple, afin de permettre aux proches éloignés d’être parmi eux.

Pas d’embrassade, ni de verre de l’amitié

Lors des cérémonies d’obsèques, le respect des gestes barrières reste en vigueur. Les proches endeuillés doivent garder leurs masques. La distanciation sociale s’applique également entre les  personnes ne partageant pas le même foyer. Certains endeuillés ont ainsi parlé de peine double lorsqu’ils ont dû affronter un décès pendant la pandémie. Le partage d’un verre après les funérailles à plus de 6 personnes est également impossible, que ce soit à domicile ou dans un lieu extérieur.

Une attestation dérogatoire pour un enterrement

Pour être en règle en cette période de confinement et de couvre-feu, pensez à vous munir d’une attestation dérogatoire pour des obsèques. Dans un contexte de funérailles, vous pouvez cocher la case « motif familial impérieux », même si vous n’avez pas de lien familial avec le défunt. Votre agence de pompes funèbres peut vous fournir un document mentionnant le jour, l’heure ainsi que le lieu des obsèques.

Être enterré à l’étranger en temps de coronavirus

Là aussi, les règles s’assouplissent peu à peu pour les inhumations à l’étranger des personnes décédées de la Covid-19. L’Algérie et la Tunisie permettent à présent le rapatriement des corps. Depuis cet assouplissement, plusieurs familles ont d’ailleurs procédé à l’exhumation du cercueil de leurs proches afin de les inhumer « au pays ». Les pompes funèbres musulmanes sont particulièrement sollicitées en ce moment pour ces opérations de ce type.

En ce début mars 2021, être enterré au Maroc reste encore impossible pour toute personne décédée en France de la Covid-19, le Royaume marocain restant opposé à ces rapatriements.

Pour rendre possible une inhumation ultérieure à l’étranger, veillez à inhumer votre défunt dans un cercueil hermétique. Ce type de cercueil est obligatoire pour tout transport de corps à l’étranger. Une fois fermé, un cercueil ne peut pas être ouvert pendant 5 ans et il sera donc impossible d’ajouter un zinc hermétique une fois l’autorisation de rapatriement délivrée.

Les visites au cimetière autorisées

Lors du premier confinement, en mars 2020, les cimetières furent fermés au public. Ce n’est plus le cas, et vous pouvez aller visiter les tombes de vos défunts au cimetière en toute liberté. Le port du masque et le respect des gestes barrières sont obligatoires dans l’enceinte des cimetières.

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